Par définition, le patrimoine scientifique doit nécessairement être transmis. Mais pourquoi ? Pour qui ? Comment ?

Dans un premier temps, cette transmission doit permettre un échange d'informations entre les scientifiques. En effet, un chercheur comme un ingénieur doit s'appuyer sur des travaux déjà existants pour pouvoir travailler. Cependant les scientifiques ne doivent pas être les seuls à profiter de cette transmission.

En effet, une population familière à des thèmes scientifiques comprend mieux ce qui l'entoure et y est plus sensible. Changements climatiques, cause animale, santé, avancées technologiques, montagnes et océans... autant de sujets qui nécessitent le soutien, direct ou indirect, de la population.

De plus, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le grand public est majoritairement intéressé par les sciences, qui permettent d'expliquer les grands mystères de l'univers, mais aussi les avancées de la technologie, de la médecine...

Parmi eux, un public est particulier : les enfants et les adolescents. Souvent considérées comme un outil de sélection scolaire, les sciences peuvent paraître effrayantes et hors de portée pour les jeunes. Leur transmettre un intérêt, une curiosité peut donc les pousser à progresser pour eux-mêmes. En effet, ce sont de potentiels adultes amateurs de sciences, ou même peut-être de futurs scientifiques !

Et pour les scientifiques eux-mêmes ? La vulgarisation, à quoi ça sert ?

Tout d'abord, apprendre à être pédagogique, et donc à être clair et concis, pour le public mais aussi pour eux-mêmes. Et puis surtout, transmettre sa passion !